En généalogie, la paresse est un surpéché capital !
Vouloir aller trop vite, C’EST MAL ! Je fis d’ailleurs un billet il y a exactement deux ans à propos de la lecture diagonale des registres paroissiaux, expliquant qu’à ne lire par exemple que les mentions marginales, on risquait parfois de rater des actes.
Il y a peu je faillis faire pire :-) Je consultais sur les archives en ligne de Gironde le registre paroissial de Bayas (contenant pêle-mêle baptêmes, mariages, sépultures) pour l’année 1791, à la recherche des baptêmes des enfants du couple Louis Daniel (de) COMBELLE et Élisabeth Marthe LACLOTTE.
Le 23 septembre 1791, fut baptisé leur fils Joseph COMBELLE, petit frère de mon ancêtre Élisabeth Marie COMBELLE (arbre en ligne). Par fatigue et paresse, je me dis que pour continuer les recherches au prochain baptême d’un enfant du couple, je pouvais sauter au minimum 7 mois dans le registre, et ainsi m’éviter de perdre du temps de recherche.
Sur le point d’ainsi sauter plusieurs vues, je réfléchis et me rappelai que le registre ne comportait pas que les baptêmes mais l’ensemble des BMS. Je décidai donc de continuer mon exploration dès la page suivante. Bien m’en prit : 2 vues et un mois et demi plus loin, je tombai sur l’acte de sépulture de la mère, que j’eus bêtement manqué.
Cette pauvre Élisabeth Marthe LACLOTTE décéda le 5 novembre 1792 à Bayas, âgée d’environ 30 ans selon l’acte. Elle avait tout de même eu le temps d’avoir au moins 5-6 enfants avec son époux, entre Saint-Denis-de-Pile et Bayas (Gironde). Pas de trace du mariage pour le moment, mais le couple s’épousa peut-être à Bordeaux, d’où était originaire l’époux (avocat et bourgeois de Bordeaux).
Moralité n° 1 : Quand vous fatiguez, arrêtez vos recherches généalogiques, plutôt que vouloir aller trop vite par paresse.
Moralité n° 2 : Quand on abandonna l’utilisation du passé simple au collège, ce n’est pas évident de respecter les conjugaisons et les accords de temps à 29 ans dans ce billet.
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