Lecture en diagonale des registres paroissiaux
Chacun a ses techniques pour « scanner » un registre paroissial et repérer en un coup d’œil les noms des baptisés, des mariés ou des inhumés. À force d’habitude, les formules ou l’écriture d’un curé se font plus claires, on finit par repérer très rapidement les noms sans avoir à lire un acte de A à Z.
Parfois, le rédacteur a prévu un peu d’aide pour s’y repérer. Non pas qu’il pensait déjà à nous pieux généalogistes. Mais son organisation personnelle lui permettait de retrouver plus rapidement des actes.
- Il arrive parfois de trouver des tables annuelles dans les registres paroissiaux. Je n’en ai que rarement croisé, et j’ai d’ailleurs une petite tendance à m’en méfier : il arrive de constater des oublis dans les tables décennales administratives (censées être un minimum sérieuses), alors rien n’empêche le même problème pour une table annuelle d’un curé de campagne.
- Plus fréquent, et assez généralisé à compter de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, les noms dans les marges du registre. Très pratique : d’un coup d’œil sur une page, on repère les noms des concernés, sans avoir à parcourir le contenu de l’acte. Pratique, mais pas infaillible : il m’est quelque fois arrivé de tomber sur des actes dont le nom inscrit dans la marge n’avait rien à voir avec celui de l’acte. À vouloir aller vite, le généalogiste risque parfois de passer à côté de ce qu’il cherche, et de perdre encore plus de temps :
- Une méthode de rédaction un peu moins courante, car impliquant de changer la formulation assez standardisée des actes : mettre le nom de la personne au tout début de l’acte, comme dans l’exemple ci-dessous (sépultures de la paroisse Sainte-Croix de Champeix, Puy-de-Dôme, en 1782) :
Il suffit de prêter attention aux débuts de ligne pour parcourir les noms. Pas besoin de lire tout l’acte. C’est presque comme un nom dans la marge (un tout petit peu moins rapide à repérer) sans le risque d’une erreur, puisque le nom est à coup sûr celui de l’acte.
- Enfin, certains rédacteurs ont également eu la bonne idée de souligner les prénoms et noms de la ou les personnes concernées par l’acte. Bizarrement, je n’ai pas rencontré non plus très souvent cette pratique, pourtant assez simple à réaliser, peu coûteuse en temps et limitant les risques d’erreur (sauf si la personne se trompe de nom à souligner !). Exemple dans un acte de naissance à Issoire (Puy-de-Dôme) durant l’an III, mais on peut trouver le même procédé dans des actes paroissiaux :
Et vous, quelles sont vos techniques infaillibles et méthodes préférées pour scanner les registres paroissiaux ?
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