De l’utilité d’un blog généalogique
J’ai repéré ces derniers jours plusieurs exemples sympathiques d’entraide généalogique et d’épines résolues, pour lesquels les blogs et Twitter ont joué un rôle fondamental.
Depuis l’excellente idée de Sophie Boudarel de partager une « épine généalogique » en août dernier, l’initiative a fait quelques petits. Chez qui la solution a été vite trouvée.
Du côté de David (Généaligne !), un ancêtre épineux était sagard (débiteur de planches… de pin ?) : se déplaçant d’une scierie à l’autre, il a rendu difficile la recherche de son mariage. C’est en cherchant dans les relevés sur Genealogie.com que 2 commentateurs ont apporté à David la réponse et le mariage sur un plateau :)
Pour Mistike, impossible de trouver le lieu de décès d’un de ses ancêtres. Et c’est en réunissant les éléments pour rédiger un billet sur le sujet, que la réponse lui saute aux yeux :
Après Sophie et David, je voulais vous présenter une petite épine généalogique. J’en ai tout un petit tas, celle-ci étant la première. Sauf qu’en rédigeant cet article, j’ai eu un éclair de génie, et hop ! Je l’ai trouvé :) Ca fait juste… 5 ans que je le cherche, la réponse était sous mon nez, ou plutôt elle était dans ce que je n’avais pas pris la peine de regarder.
C’est d’ailleurs ce que Jean-Yves Baxter suggérait dans un dossier sur les blogs généalogiques, paru dans la Revue Française de Généalogie (n° 188 juin-juillet 2010) : tenir un blog de généalogie, c’est l’occasion de synthétiser régulièrement ses recherches pour écrire des billets, ce qui permet souvent d’envisager les blocages sous un nouvel angle et parfois de les résoudre.
De mon côté, je publiais récemment un billet sur Marguerite LATOUR, mon ancêtre de Montbrison, veuve mais dont je n’arrivais pas à trouver le premier mariage, censé m’apporter le nom de ses parents. J’avais laissé cette recherche de côté après avoir exploré plusieurs pistes en vain (et visiblement pas assez loin). C’est finalement Maïwenn qui m’a indiqué la réponse sur Twitter :
@desracines montbrison st andré 13 09 1735…
— d’aïeux & d’ailleurs (@daieuxdailleurs) 13 octobre 2010
Autre intérêt du blog généalogique, le contact avec des membres de la famille, intéressés par des recherches sur une branche commune, ou par une information ponctuelle. Récemment, c’est un cousin qui apprenait l’existence des frères de son grand-père maternel. Il y a un peu plus longtemps, c’est ma cousine germaine qui me proposait une photographie du portrait d’un ancêtre, par la suite publiée ici. Sans compter quelques agréables e-mails ou courriers reçus me proposant d’échanger des informations sur nos ancêtres !
Toute cette entraide tombe d’ailleurs bien. Cette histoire d’épines généalogiques m’a remotivé pour enfin boucler ce billet que j’ai du mal à mettre en forme et à rendre clair. Il parle de Jean Pichot (celui qui m’a transmis son nom malgré les apparences) et de son épouse, un peu indéterminée…
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Sébastien Dellinger
(éditions Archives & Culture)
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